Une journée dans la peau d’un technicien d’exploitation : entre vigilance, automatisation et réactivité

Tu te demandes à quoi ressemble vraiment le quotidien d’un technicien d’exploitation ?
Est-ce qu’il passe sa journée à surveiller des écrans ? À lancer des scripts ? Ou à éteindre des incendies numériques ?
👉 Dans cet article, je t’ouvre les portes d’une journée type côté prod. Pas de bullshit, juste du vrai terrain.

Le rythme de la journée

🕒 7h30 – La prise de poste

C’est souvent en horaires décalés ou en équipe 2×8 (matin/après-midi).

Première mission : lecture du journal d’exploitation, du rapport de shift ou contrôle sur l’outil de ticketing.
On regarde s’il y a eu des incidents, des jobs en échec ou des escalades à reprendre.

Le journal d’exploitation est un peu le “briefing de guerre” de la prod, parfois c'est juste un post-it sur l'écran en fonction du collègue...

🖥️ 8h00 – Vérifications et supervision

On commence la journée avec :

Des tours de contrôle applicatifs (check des écrans de supervision)
Des vérifs manuelles ou semi-auto (batchs terminés, traitements corrects)
Du reporting si nécessaire

Les outils typiques : Centreon, VTOM, Nagios, Grafana, ordonnanceurs…

📢 9h30 – Alertes, escalades et anomalies

🧯 Entre 9h et 18h, les interruptions font partie du quotidien.

Une application critique tombe ? Un batch est bloqué et doit être relancé en urgence ? Le téléphone sonne, un mail clignote, un message s’affiche dans Teams ou sur l’outil interne… Le technicien d’exploitation doit savoir jongler entre le planifié et l’imprévu. 🎯

Et pourtant, rassure-toi : on trouve quand même le temps de prendre un café avec les collègues ☕, de débattre sur le score du dernier match de foot ⚽ ou de râler (gentiment) sur les scripts mal nommés.

Mais dès qu’un incident surgit, plus de débat : la priorité absolue, c’est la prod.

Là, tout le monde passe en mode “mission commando”.

C’est cette capacité à switcher entre routine, camaraderie et réactivité qui fait tout le sel de ce métier.

📊 11h00 – Suivi des traitements

On surveille la fin des batchs du matin, on déclenche les jobs manquants, on vérifie que les enchaînements se passent bien.

Toute anomalie doit être documentée et tracée (ticket, mail, journal…).

🔁 Une bonne partie du rôle consiste à garantir que les flux passent, dans l’ordre et à l’heure.

🍽️ 12h00 – Pause bien méritée

Mais en général, pas tous en même temps.
La production doit rester couverte en H24, donc on tourne sur les pauses.

Et c’est souvent la plage horaire parfaite pour les mises en production.
Pourquoi ? Parce qu’il y a moins d’utilisateurs actifs à ce moment-là :

L’Asie a terminé sa journée 🇯🇵
L’Europe est à table 🇫🇷
Les US dorment encore 😴🇺🇸

En prod, cette “zone grise” du midi devient une fenêtre d’opportunité stratégique.

🧪 13h00 ou 14h00 – Tests ou actions planifiées

Selon le jour :

Tests post-install
Reprise de traitements suite à correctifs
Lancement manuel d’un job exceptionnel
Rafraîchissement d’un environnement de recette (via ordonnanceur ou CICD)

📝 16h00 – Passage de consignes

Comme en début de journée, on passe le flambeau :

Problèmes en cours
Jobs à surveiller
Échanges avec les devs à suivre

C’est la rigueur dans la passation qui fait toute la différence dans ce métier.

💡 Ce qu’on ne voit pas sur le papier :
Un technicien d’exploitation :

Ne code pas tous les jours, mais comprend les traitements
Ne décide pas, mais veille sur le bon déroulement des process
Est le gardien silencieux du bon fonctionnement du SI

💡 C’est un poste clé dans la chaîne IT, souvent discret mais vital.

🎯 En résumé :

🚀 Tu veux toi aussi évoluer vers ce poste ?
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✍️ Par Côté OPS
> 25+ ans de production IT. Aujourd’hui, je t’aide à passer du support à l’ingénierie DEVOPS, sans Bac+5 ni bullshit.

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